Mesure de 4e génération

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Urbanisation

U.D.4.10 Développement rationnel des zones d’activités économiques

État actuel

Dans un territoire limité, support de vie pour une population et une multitude d’activités en croissance, il est essentiel de veiller à utiliser de manière rationnelle et qualitative le sol. Cela prévaut
également pour les zones d’activités économiques (ZAE).
Une étude Raum+, récemment réalisée, a permis de chiffrer précisément les réserves des différentes ZAE de l’agglomération, soit 63,3 hectares sur un total de 187.4 hectares. Ces réserves devront être consolidées et validées lors des étapes de planification décrites ci-dessous.

Les différentes ZAE de l’agglomération peuvent être distinguées selon leur hiérarchie, déterminée au cours d’une étude récente du bureau iConsulting menée sur l’ensemble du Canton. Cette hiérarchie sera précisée dans le cadre du PDi.

État attendu

Amélioration de la qualité des ZAE. Lors des prochaines révisions des outils d’aménagement du territoire (PAZ et RCCZ), les communes intégreront les mesures qu’elles jugeront pertinentes pour leur ZAE, par exemple :
Exigence d’une couverture des surfaces permanentes de dépôt et de stockage.
Exigence en matière d’efficience énergétique des ZAE (orientation des entreprises vers principes de l’écologie industrielle, recherches de synergies en matière de revalorisation de rejets de chaleur) ainsi que des bâtiments eux-mêmes.
Exigence d’un plan des aménagements extérieurs lors des procédures de mises à l’enquête comprenant un concept de végétalisation de la parcelle.
Exigence d’une perméabilité des surfaces de stationnement des employés et clients.
Exigence d’un justificatif pour la pose de grillages et clôtures (pour les réduire au minimum nécessaire et maintenir une perméabilité du site).
Introduction d’un indice de surface verte (par exemple, surfaces non constructibles des distances aux limites, sur un ou 2 côtés de la parcelle.
Mise en place d’une signalétique commune pour l’ensemble d’un secteur d’activités.
Introduction de plans mobilité d’entreprises
Définition de mesures encourageant des synergies entre entreprises (rationalisation et regroupement des surfaces de stationnement, écologie industrielle, services aux entreprises, etc.).
Introduction d’exigence en matière de stationnement vélo.

Occupation rationnelle du sol en réalisant une étude sur les principes et actions à mener pour favoriser une mobilisation des réserves et une densification, puis mettre en œuvre les
résultats de l’étude au travers d’actions volontaires auprès des propriétaires et de la révision
des PAZ et RCCZ.
Changements d’affectation et des règles constructives (suppression d’un indice maximal d’occupation / d’utilisation du sol, introduction d’un indice minimal d’utilisation / d’occupation du sol, réduction des distances, mixités dans les étages, contiguïté autorisée, etc.).
Délimitation de secteurs propices à une densification (PAS, Périmètre de développement)
Introduction des nouveaux outils de la LcAT pour limiter la thésaurisation des terrains (mobilisation des terrains, etc.).
Interdiction de certains types d’activités ne créant pas d’emplois (dépôt de matériaux, garages box, etc.).
Mise en place d’une stratégie / d’un cadre pour éviter une thésaurisation excessive des terrains au nom d’un besoin de réserves de développement.

Gestion régionale de l’utilisation des réserves et de leur éventuel redimensionnement, passerait a priori par une coordination intercommunale. De concurrents, les communes concernées
passent à partenaires, permettant notamment d’orienter l’implantation des futures entreprises selon leurs besoins (accessibilité, surfaces, visibilité, etc.) et non plus seulement en fonction de
l’opportunité, de disposer d’une plus grande attractivité au travers d’une promotion économique unique ou encore de mettre en place une politique foncière active intercommunale.
La coordination intercommunale devrait concerner les zones d’activités affichant un rayonnement régional ou cantonal. Deux secteurs sont donc concernés dans le périmètre d’agglomération, la ZAE de Martigny-Est et la ZAE de Charrat-Fully. Des compléments seront apportés dans le cadre du PDi afin de définir les étapes nécessaires à la mise en place d’un organe
de gestion régional.

Afin d’étudier la pertinence d’une mise en place d’une coordination régionale des zones d’activités économiques, un groupe de travail, regroupant des représentants de chacune des communes concernées, sera mis sur pied. Il s’agira notamment de :
Réaliser un état des lieux des ZAE (réserves, entreprises, besoins, rejets, aménagements, équipements, etc.).
Définir la fonction, le classement et la délimitation des ZAE sur la base d’une analyse des besoins et d’une stratégie régionale, si nécessaire en complétant le PDi.
Définir des lignes directrices pour l’aménagement des ZAE (alignements, stationnement, aménagements extérieurs, surfaces de dépôt et de stockage, etc.).
Étudier la pertinence et la faisabilité d’une gestion et d’une promotion intercommunale des ZAE, ainsi que les questions de péréquation financière.
Étudier l’opportunité de développer un branding et une stratégie de communication commune pour les ZAE de rayonnement régional et cantonal.

 

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