Mesure

P.B.4.3 Projets « nature »

État actuel

La diversité biologique est une composante essentielle à un développement harmonieux et durable du territoire. Avec le développement anthropique de la plaine et de ses coteaux, les milieux naturels sont mis en danger notamment par les effets de coupures des réseaux et liaisons biologiques. En effet, les obstacles sont nombreux (réseau routier, chemin de fer, agriculture intensive…) et les biotopes propices au développement des espèces se font rares et menacent certaines populations animales et végétales. Il est donc important de pouvoir renforcer et rétablir un réseau biologique cohérent afin d’éviter les effets d’isolements et promouvoir la survie des espèces. Afin d’assurer la mise en place d’un réseau écologique fonctionnel et durable, une coordination avec les activités ayant des effets sur l’organisation du territoire est dès lors nécessaire, en particulier l’urbanisation et les infrastructures de transport, l’agriculture et la sylviculture, la gestion des eaux, le tourisme et les loisirs, ainsi que la chasse et la pêche.
Si les réseaux biologiques sont fragiles et nécessitent beaucoup de soin, de nombreuses mesures en faveur de la biodiversité sont déjà entreprises ou sont en projet (haies vives/bocagères, prairies extensives, renaturations, développement de niches écologiques…). Il est essentiel de pouvoir coordonner ces actions et d’avoir un regard global sur celles-ci dans le but de préserver efficacement la biodiversité et de profiter pleinement des avantages de telles mesures. Dans cette optique, un projet de réseau écologique cantonal (REC) a été élaboré, en 2005 déjà. À l’heure actuelle, il est encore peu mis en place et donc peu opérationnel. Il est cependant important de prendre en compte le catalogue de mesures émis par celui-ci.

État attendu

Afin d’améliorer le déplacement et l’épanouissement des espèces animales et végétales, une meilleure prise en compte de leurs besoins doit être intégrée à tous les projets d’aménagement du territoire. Premièrement, la trame verte doit être densifiée afin de permettre aux réservoirs biologiques de se connecter les uns aux autres en réduisant au maximum les effets de coupure que produisent les infrastructures humaines. Deuxièmement, la trame bleue doit être mise à profit étant donné le rôle de catalyseur biologique que jouent les cours d’eau en revitalisant les rives et en redonnant de l’espace au lit. Troisièmement, la trame jaune doit faire le lien entre l’espace agricole et le tissu urbain par l’aménagement de franges urbaines perméables et de qualité. Finalement, la trame noire doit permettre aux espèces animales diurnes et nocturnes de jouir d’une nuit sans pollution lumineuse afin de réduire au maximum les effets néfastes que produisent ces éclairages abusifs sur leurs horloges biologiques.

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1 Avis

  1. JC
    Jacques Claivoz il y a 1120 jours
    Alors que Lausanne plante 3000 arbres par année pour lutter contre le réchauffement climatique en ville, Martigny a besoin de 2 ans pour planter 5 arbres dans la rue de Rossettan. Planter 100 arbres de plus dans la ville chaque année pendant 5 ans serait un minimum pour éviter que cette ville devienne un désert dans lequel personne ne voudra plus se balader!