Mesure

U.N.4.2 Nature en ville

État actuel

La question de l’intégration de la nature dans le développement urbain est une problématique de premier plan. En effet, les milieux naturels sont actuellement rares et peu valorisés en milieu urbanisé et la faible prise en compte des enjeux environnementaux dans les aménagements ou constructions péjore largement la qualité du territoire. Or la nature en ville est symbole de qualité de vie des usagers ainsi que des habitants et un outil efficace face aux changements climatiques. Les espaces végétalisés ou les plans d’eaux, même restreints, permettent par exemple de lutter
efficacement contre les effets d’îlots de chaleur, de pollution atmosphérique ou sonore, ou encore d’atténuer les phénomènes d’inondations et de ruissellement.

État attendu

Bien que sous-estimés, les espaces résiduels (plate-bande, pieds d’arbres, talus, etc.) jouent également un rôle de premier plan pour abriter la faune et la flore et servent de zone relais pour les espèces. Il est donc essentiel d’améliorer les qualités écologiques des tissus urbanisés et de valoriser le rôle de la nature auprès des habitants et usagers. Le soin apporté à la qualité écologique des milieux urbains contribue également à la lutte contre les plantes et espèces envahissantes qui, dans un contexte de changement climatique, prolifèrent au détriment d’espèces locales dont certaines populations déclinent ou sont menacées d’extinction. Une politique cohérente et coordonnée à l’échelle intercommunale contribue à lutter contre ce phénomène. Celle-ci devra permettre :

D’augmenter la qualité du cadre de vie des habitants (espaces de loisirs, détente, lutte contre les îlots de chaleur, …).
De favoriser des aménagements adaptés au contexte de changement climatique (perméabilisation des sols, plantation de grands arbres favorisant l’évapotranspiration et l’ombrage, végétalisation des toitures, aménagement de plans d’eau, assurer la durabilité des plantations, entretien différencié, etc.).
De permettre aux tissus urbains de développer des corridors écologiques continus ainsi que des zones pouvant servir de « zones relais » pour les espèces animales et végétales.
De réduire les surfaces imperméables et d’assurer le maintien des espaces verts actuels, dans une optique d’infiltration des eaux de ruissellement.
De sensibiliser les acteurs publics et privés aux bonnes pratiques d’aménagements des espaces non construits (ex. sentiers didactiques, communications, guides de bonnes pratiques, charte des jardins privés, etc.).

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1 Avis

  1. JC
    Jacques Claivoz il y a 1093 jours
    en effet, le lit de la Dranse ainsi que le coteau du Mont Chemin sont envahit de Buddleia sans qu'aucune action soit entreprise pour favoriser les espèces locales, on pourrait par exemple planter une châtaigneraie au pied du Mont chemin qui plairait à la population (actuellement il reste quelques arbres au bord du bisse, preuve que le biotope leur conviendrait).